Le Télégramme (mai 2014)

2014-05-27 - LE TELEGRAMME- danielcamus

Le Télégramme – 27 mai 2014 

Son visage est placardé aux quatre coins de la ville. Il est l’égérie de la Sixième Edition des Feux de l’Humour de Plougastel. Vainqueur du Tremplin l’an passé, le nantais Daniel Camus revient en tête d’affiche. Il présentera son spectacle demain à l’Avel-Vor.

Lui qui remporte le Tremplin des Feux de l’Humour l’an passé, cette fois-ci c’est en tant que tête d’affiche que Daniel Camus se produira à l’aval-Vor demain soir.

Quelle image gardez-vous de votre passage à Plougastel ? 

Le souvenir d’un super accueil. De la part du public, très réceptif, c’était génial. Mais aussi de tous les gens gravitent autour du festival. Il y a une super ambiance, j’ai hâte.

Vous revenez cette année en maître de cérémonie. Votre prédécesseur Kenny, avait fait un véritable show. Avez-vous la pression ? 

Carrément. En plus je n’ai rien préparé, je ne suis pas très à l’aise dans ce genre d’exercice. On ne dirait pas mais je suis un peu timide en fait. Improviser dans mon spectacle, quand je sens qu’il y a un truc qui se passe, je sais faire et j’adore. Mais là, passer au milieu des gens, c’est différent. Je crois que j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Ce n’est pas évident … Les candidats au tremplin auront chacun dix minutes. Il faut que je trouve le bon tempo dans cette soirée et que je n’en fasse pas trop. Ouais, j’ai grave la pression (rire)

Vous allez aussi présenter votre spectacle en intégralité. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ? 

En quelques mots, ce n’est pas facile. Ca s’appelle « Adopte » et je l’ai co-écrit avec Erwan Guynot il y a deux ans maintenant. Le fil rouge c’est le temps qui passe, les choses et les gens qui évoluent, du téléphone à cadran à la vie de couple … avec beaucoup d’autodérision.

Qu’est ce qui s’est passé dans votre vie depuis un an ? 

J’ai joué six mois à Paris. Et je sens que les choses s’accélèrent. Je suis de moins en moins chez moi. C’est grisant de se dire qu’on vit de ce dont on a toujours rêvé.

Vous avez tenu un bar puis un tabac avant de vous lancer, vous ne regrettez jamais ? 

Jamais, jamais, jamais … Même quand j’ai des petits coups de moins bien. Au contraire, c’est mon moteur, je vais tout faire pour ne jamais y retourner.

Vous avez commencé par des reprises de sketchs, puis les 1ère parties de Demaison, et Roumanoff, entre autres, avant d’écrire votre premier one man show. Vos projets ? 

Je vais faire la première partie de Gad Elmaleh en juillet et je suis super heureux. Sinon, je vais continuer à tourner avec mon spectacle, encore deux ans je pense. J’ai déjà fait plus de 300 représentations mais pas des grandes jauges. J’ai donc encore du public à toucher; Et je réfléchis déjà à un autre spectacle, j’ai écrit des bouts de choses mais je ne veux pas trop en parler. Je peux juste dire que ça s’appelera « s’adapte »et que ce sera la suite logique de ce que je fais actuellement. Je viens également d’écrire un format court pour la télé. On est en train de finaliser le dossier et de démarcher les prods.

Vous avez déclaré, lors d’une interview au Télégramme, l’an passé que vous avez toujours aimé Dieudonné. Aujourd’hui encore ? 

J’ai été biberonné à Elie et Dieudonné dans ma jeunesse, ensemble et séparément. Et je ne renie pas ce ressenti. Mais j’ai lâché. Ca me désole .. Oui à la provocation, sauf que là, il a clairement été trop loin, il a dépassé les bornes. Il ne m’intéresse plus.

Si vous étiez journaliste, quelle question poseriez-vous à Daniel Camus ? 

Heu … ben je bloque ! Y a bien une question que j’aimerais me poser pourtant. Comment j’ai trouvé le public de Plougastel ? Ah, non ça c’est déjà fait… Heuu, ah oui, quel rôle j’aimerais jouer au cinéma ?

Et donc ? 

Un cow-boy . Depuis que je suis tout petit, ça m’impressionne. Un jour, j’veux faire cow-boy.

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.