Revue de presse

Daniel Camus dans Ouest France (juillet 2014)

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Ouest France – Juillet 2014

Ce n’était pas gagné d’avance pour Daniel Camus, ce trentenaire sensible et prévenant de faire sa place dans la grande famille du one man show. Enfant, l’humoriste était plutôt timide lorsqu’il a réalisé qu’il pouvait faire rire ses camarades. Ces pitreries lui ont valu d’ailleurs de redoubler son CM1.

Ensuite, il enchaîne sur un BTS action commerciale dans le bâtiment. Puis il bifurque et rachète un bar tout en continuant à écrire des petits sketchs dans son coin sur ce qu’il le fait marrer à la boulangerie, sur les parkings.

Le déclic se fait à la Compagnie du Café Théâtre. « J’écrivais sur mon petit carnet dans le bar, juste derrière. Le Barman m’a amené dans cette cour et j’y suis resté ». De cette rencontre avec Mathilde Moreau, directrice du lieu, va naître Adopte, un spectacle drôle et sensible sur les nouveaux modes de communication.

« A l’origine nous étions quatre potes célibataires, nous nous sommes mis sur le site internet adopteunmec.com comme une sorte de défi ». Il révèle lors de son spectacle, la technique imparable, élaborée pendant près de quatre ans, pour se retrouver, à coup sûr, dans la sélection des filles ».

Le spectacle cartonne dans la France entière 

Nourri par les Nuls et les Inconnus, Daniel Camus reconnaît un attachement à la sensibilité de Franck Dubosc. « Je suis prudent » confie ce fils de mécanicien et de mère au foyer. « Je n’ai pas le rêve de remplir des Zenith, enfin … par pour l’instant ». Ce comédien tendre et attachant veut continuer à travailler dans une logique d’artisan, prendre son temps, nouer des relations amicales « dans un milieu où il n y a pas que des requins ».

Son spectacle cartonne partout en France, il fait la première partie de Gad Elmaleh au Festival de Poupet mais avoue modestement, « la célébrité, si ça doit arriver, ça arrivera! Le plus important pour moi est de construire mon public, en espérant qu’il me reste fidèle ».

Daniel Camus-Numéro Chik – Eté 2014

Numéro Chik - Eté 2014

Numéro Chik- Eté 2014 

P’tit Lu qui devient grand, Daniel Camus tourne dans toute la France mais dès qu’il revient à Nantes pour jouer à la Compagnie du Café-Théâtre (qui l’a vu naître) on ne peut s’empêcher d’assister à son spectacle « adopte ». Pour nous c’est fait, on l’a adopté. A quand votre tour ?

Daniel s’amuse des Show TV larmoyants, qui jouent avec nos sentiments, chambre gentiment nos voisins du 85 et nos amis postiers, et enfin, nous confie son mode d’emploi pour trouver la fille qui vous mettra dans son panier sur le site de rencontre « adopteunmec.com ».

Et pour Monsieur Chik, il joue le jeu des questions-réponses, son hot spot, sa playlist. Merci à lui pour sa bonne humeur !

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Le Télégramme (mai 2014)

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Le Télégramme – 27 mai 2014 

Son visage est placardé aux quatre coins de la ville. Il est l’égérie de la Sixième Edition des Feux de l’Humour de Plougastel. Vainqueur du Tremplin l’an passé, le nantais Daniel Camus revient en tête d’affiche. Il présentera son spectacle demain à l’Avel-Vor.

Lui qui remporte le Tremplin des Feux de l’Humour l’an passé, cette fois-ci c’est en tant que tête d’affiche que Daniel Camus se produira à l’aval-Vor demain soir.

Quelle image gardez-vous de votre passage à Plougastel ? 

Le souvenir d’un super accueil. De la part du public, très réceptif, c’était génial. Mais aussi de tous les gens gravitent autour du festival. Il y a une super ambiance, j’ai hâte.

Vous revenez cette année en maître de cérémonie. Votre prédécesseur Kenny, avait fait un véritable show. Avez-vous la pression ? 

Carrément. En plus je n’ai rien préparé, je ne suis pas très à l’aise dans ce genre d’exercice. On ne dirait pas mais je suis un peu timide en fait. Improviser dans mon spectacle, quand je sens qu’il y a un truc qui se passe, je sais faire et j’adore. Mais là, passer au milieu des gens, c’est différent. Je crois que j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Ce n’est pas évident … Les candidats au tremplin auront chacun dix minutes. Il faut que je trouve le bon tempo dans cette soirée et que je n’en fasse pas trop. Ouais, j’ai grave la pression (rire)

Vous allez aussi présenter votre spectacle en intégralité. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ? 

En quelques mots, ce n’est pas facile. Ca s’appelle « Adopte » et je l’ai co-écrit avec Erwan Guynot il y a deux ans maintenant. Le fil rouge c’est le temps qui passe, les choses et les gens qui évoluent, du téléphone à cadran à la vie de couple … avec beaucoup d’autodérision.

Qu’est ce qui s’est passé dans votre vie depuis un an ? 

J’ai joué six mois à Paris. Et je sens que les choses s’accélèrent. Je suis de moins en moins chez moi. C’est grisant de se dire qu’on vit de ce dont on a toujours rêvé.

Vous avez tenu un bar puis un tabac avant de vous lancer, vous ne regrettez jamais ? 

Jamais, jamais, jamais … Même quand j’ai des petits coups de moins bien. Au contraire, c’est mon moteur, je vais tout faire pour ne jamais y retourner.

Vous avez commencé par des reprises de sketchs, puis les 1ère parties de Demaison, et Roumanoff, entre autres, avant d’écrire votre premier one man show. Vos projets ? 

Je vais faire la première partie de Gad Elmaleh en juillet et je suis super heureux. Sinon, je vais continuer à tourner avec mon spectacle, encore deux ans je pense. J’ai déjà fait plus de 300 représentations mais pas des grandes jauges. J’ai donc encore du public à toucher; Et je réfléchis déjà à un autre spectacle, j’ai écrit des bouts de choses mais je ne veux pas trop en parler. Je peux juste dire que ça s’appelera « s’adapte »et que ce sera la suite logique de ce que je fais actuellement. Je viens également d’écrire un format court pour la télé. On est en train de finaliser le dossier et de démarcher les prods.

Vous avez déclaré, lors d’une interview au Télégramme, l’an passé que vous avez toujours aimé Dieudonné. Aujourd’hui encore ? 

J’ai été biberonné à Elie et Dieudonné dans ma jeunesse, ensemble et séparément. Et je ne renie pas ce ressenti. Mais j’ai lâché. Ca me désole .. Oui à la provocation, sauf que là, il a clairement été trop loin, il a dépassé les bornes. Il ne m’intéresse plus.

Si vous étiez journaliste, quelle question poseriez-vous à Daniel Camus ? 

Heu … ben je bloque ! Y a bien une question que j’aimerais me poser pourtant. Comment j’ai trouvé le public de Plougastel ? Ah, non ça c’est déjà fait… Heuu, ah oui, quel rôle j’aimerais jouer au cinéma ?

Et donc ? 

Un cow-boy . Depuis que je suis tout petit, ça m’impressionne. Un jour, j’veux faire cow-boy.

Daniel Camus – Ouest France (mai 2014)

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